L’affaire des implants mammaires défectueux de la société varoise pourrait prendre une tournure plus dramatique encore. Poly Implant Prothèses aurait tenté d’acheter le silence des victimes, bien avant 2010.
L’affaire des prothèses mammaires PIP, de la société varoise du même nom, est en train de prendre une tournure un peu plus dramatique encore que la situation actuelle, déjà dramatique. L’avocat de quelque 1 300 plaignantes affirme en effet que Poly Implant Prothèses, dont la liquidation judiciaire a été ordonnée en 2010, connaissait dès 2007 les problèmes provoqués par les fuites de gel de silicone de ses implants.
« PIP a traité directement avec les femmes porteuses de ses prothèses en 2007-2008 et cela aussi bien en France qu’en Grande-Bretagne, détaille Philippe Courtois. PIP aurait ainsi proposé 1500 euros et une paire de prothèses à des femmes non satisfaites. L’information ne remontait pas ainsi aux cliniques et à l’Afssaps (Autorité française de sécurité sanitaire des produits de santé). »
A suivre… Le procès devrait se tenir avant fin 2012 (source : LCI).